Les merveilles de l’adaptation on permit à certains animaux de résister à des conditions extrêmes.
Que ce soit comportemental, physiologique ou morphologique, l’adaptation animale ne cessera jamais de nous surprendre !
Voici quelques exemples dans les déserts.
Onymacris baccus vit dans le désert du Namib. Pour s’hydrater il pointe son arrière train en hauteur et se met dos à la brume en attendent que celle-ci se condense sur cette partie (brume venant de l’océan atlantique, seule source d’eau), puis les gouttes amassées rigolent le long des élytres pour arriver à la bouche.
Lorsqu’Oryx gazella halète, le flux d’air passe sur un fin réseau de vaisseaux sanguins se situant dans les naseaux et refroidit ainsi le sang qui se dirige vers le cerveau. De plus sa marche dans le sable est facilitée, cette espèce à des sabots plats.
Les serpents, comme Bitis peringueyi, se déplacent latéralement, et limitent ainsi le contact de leur corps avec le sable brûlant.
De nombreux animaux sont nocturne pour éviter les fortes chaleurs de la journée, et se cache donc en s’enfouissant, ou dans des grottes.
Camelus dromedarius, peut produire de l’eau. En effet, grâce à des réactions chimiques, la libération d'hydrogène (issu de graisses par exemple) se combine à l'oxygène apporté par la respiration et fournit le complément d'eau indispensable à la survie.
Scaphiopus couchii à adopté un rythme que nombreux d’entre nous rêverait d’avoir. Il passe son temps enterré en attendant une averse. Le martellement de l’eau le sort de sa torpeur, et il profite pour vite s’accoupler. Les têtards deviendront crapelets en moins de 2 semaines !
Voici quelques exemples, si vous en avez d’autres, n’hésitez pas !