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 Serpents venimeux d'Afrique occidental et centrale

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Kalyce
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Kalyce


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Serpents venimeux  d'Afrique occidental et centrale Empty
MessageSujet: Serpents venimeux d'Afrique occidental et centrale   Serpents venimeux  d'Afrique occidental et centrale Icon_minitimeLun 2 Avr - 13:33

Les serpents d'Afrique occidentale et centrale
Jean-Philippe Chippaux
Paris, IRD éditions, 1999, 280 p., (cartes, dessins et photos, index et bibliographie), 170 F

Les serpents sont responsables en Afrique d'un million de morsures par an, dont la moitié sont suivies d'enve- nimations ; provoquant environ 20 000 décès, ces accidents constituent un véritable problème de santé publique. Les morsures de serpents constituent par leur fréquence l'un des principaux motifs de consultations dans les dispensaires de brousse et l'une des causes majeures d'évacuation vers les centres de réanimation.

L'ouvrage de Jean-Philippe Chippaux*, ouvrage de systématique avant tout, constitue un outil d'identification sur le terrain des ophidiens rencontrés en Afrique sub-saharienne. Il comble ainsi une lacune (les ouvrages existants étant épuisés depuis longtemps) en réunissant les connaissances actuelles sur cinq des sept familles représentées en Afrique occidentale et centrale. Les deux familles non présentées regroupent des serpents primitifs, rares et sans aucun danger pour l'homme. Trois des cinq familles décrites dans l'ouvrage sont constituées d'espèces venimeuses responsables de la plupart des accidents : les Elapidæ (cobras et mambas), les Viperidæ (vipères) et, dans une moindre mesure, les Colubridæ.

Les espèces se reconnaissent par la taille, qui peut atteindre 10 mètres, la forme de la tête et du corps, celles de l'œil, mais avant tout par les écailles dont une nomenclature précise est présentée. On apprend ainsi, par exemple, que l'écaille frontale est en forme d'écusson, que l'œil est recouvert d'une écaille transparente, ou encore que la symphysiale se trouve sur la face inférieure et en avant de la tête. La morphologie interne des serpents présente également quelques originalités : la langue, organe olfactif, les fossettes sensorielles placées sur les lèvres des pythons et qui, en captant les sources de chaleur les aident à repérer leur proie, les hémipénis, spécifiques aux serpents, ou encore les mâchoires « extensibles » qui leur permettent d'avaler des animaux de la taille d'un cochon, d'un chien ou même d'une antilope.

Les serpents, qui dérivent des lézards après avoir subi d'importantes modifications, nous intriguent, à la fois par leur comportement végétatif (un serpent peut rester immobile pendant des jours, voire des semaines entières) et leur caractère néanmoins menaçant. Morsures et venins représentent un danger bien réel même si l'auteur nous rassure en détruisant le mythe du serpent-minute : l'injection de venin n'est jamais inéluctable, le taux de décès est inférieur à 30 % en cas d'envenimation et en l'absence de traitement, les délais de réaction entre l'injection et le décès sont de plusieurs heures.

Les venins, qui ne sont pas étudiés en tant que tels dans l'ouvrage, sont composés de substances chimiques neurotoxiques paralysantes (cobras) ou bien qui provoquent des nécroses et empêchent la coagulation du sang (vipères). Certains venins peuvent être très toxiques pour une espèce animale et moins pour d'autres espèces animales ou pour l'homme. Les Viperidæ possèdent l'appareil venimeux le plus sophistiqué, conjuguant dents, crochets et venin d'une redoutable efficacité.

La composition des espèces varie en fonction de la végétation et du climat. Certains biotopes favorisent la densité d'espèces particulières, comme, par exemple, les bananeraies de Côte d'Ivoire où prolifère Causus maculatus, genre de la famille des Viperidæ. Les accidents surviennent généralement au cours d'activités agricoles ; les morsures sont d'autant plus graves que les infrastructures sanitaires sont souvent insuffisantes et démunies de sérums antivenimeux

Jean-Philippe Chippaux, docteur en médecine, docteur en santé publique, entomologiste médical, est directeur de recherche à l'IRD. Il a séjourné en Côte d'Ivoire, en Guyane, au Bénin, au Cameroun, et dirige, depuis 1994, le Centre de recherches sur les méningites et les schistosomiases de Niamey (Niger). Ses travaux herpétologiques lui ont valu de recevoir le prix Noury-Lemarie de la Société de pathologie exotique en 1983.

SOURCE: http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/sec/e-docs/00/03/82/92/article.md?type=text.html
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